dimanche 3 janvier
Le duc de Cadore, ministre et grand chancelier de l’ordre de la Réunion, signe le décret interdisant le travail des les mines aux enfants âgés de moins de 10 ans (la fin de l’Empire empêchera son application avant des décennies).
Le général Jean-Isidor Harispe (futur maréchal de France) est nommé comte d’Empire (il était baron depuis 1808).
mercredi 6 janvier
Le Danemark reste le dernier allié de Napoléon Ier en Europe : le roi Frederik VI a répondu positivement à une demande de l’empereur de maintenir son alliance avec la France.
lundi 11 janvier
Le Loiret fournit 2 051 hommes aux armées de Napoléon.
dimanche 17 janvier
Murat, à qui l'empereur a confié les restes de la Grande Armée, prétexte une maladie pour quitter celle-ci et rejoindre son royaume de Naples. Le prince Eugène commande le reste de la Grande Armée.
jeudi 21 janvier
Le général d’Ornano est nommé colonel des dragons de la garde impériale.
lundi 25 janvier
Pseudo-concordat de Fontainebleau entre Napoléon et Pie VII, récusé par le pape.
jeudi 28 janvier
Le général Guillaume Dode de la Brunerie commande le génie du corps d’observation sur l’Elbe.
dimanche 7 février
Action navale opposant près des îles de Loos, au large de la Guinée, la frégate française Aréthuse (44 canons, commandée par Pierre Bouvet) à la frégate anglaise HMS Amelia (38 canons, Frederick Paul Irby). La canonnade a duré quatre heures, entre 19 et 23 h, ne s’achevant qu’avec l’arrivée d’un important brouillard qui met fin au combat. Chaque camp revendique d’avoir fait fuir l’autre. Les Français déplorent 20 tués et entre 88 et 98 blessés, les Britanniques 46 tués et 44 blessés (dont le commandant).
lundi 8 février
Napoléon décerne au maréchal Ney le titre de prince de la Moskova.
Décès de Mme Reubell (figure de la révolution française).
mercredi 24 février
Une insurrection anti-française éclate à Hambourg (elle se répandra rapidement sur toute la côte allemande s’étirant entre la Weser et Lübeck).
samedi 27 février
Création à l’Opéra-Comique (salle Feydeau) du Séjour militaire, un opéra comique en un acte de Daniel François Auber, sur un livret de Jean-Nicolas Bouilly et Emanuel Mercier-Dupaty.
dimanche 28 février
Traité de Kalisz [aujourd’hui en Pologne, entre Wroclaw et Lodz] : alliée forcée de Napoléon Ier pendant la campagne de Russie, la Prusse bascule dans la coalition anti-française en concluant une alliance avec la Russie. Le tsar Alexandre Ier et le roi Frédéric-Guillaume III s’engagent à ne pas conclure de paix séparée tant que l’Europe n’aura pas été libérée de la domination française. La Prusse accepte de renoncer aux territoires acquis lors des partages de la Pologne (hormis la Pomérélie et la Posnanie) au profit de la Russie. En échange, les Prussiens sont autorisés à s’emparer des régions qui seront reprises aux Français dans le nord-ouest de l'Allemagne à l'exception du royaume de Hanovre, qui serait restitué au Royaume-Uni. La Russie fournira à l'alliance une armée de 150 000 hommes et la Prusse de 80 000.
mercredi 3 mars
Pour s’assurer l’alliance suédoise, Londres signe un traité avec le nouveau prince héritier de Suède, l’ancien maréchal français Bernadotte. En dédommagement de l’effort de guerre que fourniront les Suédois et de la perte des anciens titres du prince, les Britanniques cèdent l’île antillaise de la Guadeloupe, conquise en 1810 (les Suédois n’auront pas le temps de s’installer avant la chute de Napoléon Ier).
dimanche 7 mars
Les armées russes (Pierre Wittgenstein) et prussiennes (Yorck von Wartenburg) entrent dans Berlin.
samedi 13 mars
La Suède rejoint la grande alliance contre Napoléon.
Couvrant la retraite de la Grande Armée en Saxe, le maréchal Davout détruit par le feu le pont permettant de franchir l’Elbe à Meissen.
mardi 16 mars
Conformément à la convention de Tauroggen conclue le 30 décembre 1812 avec la Russie, la Prusse déclare officiellement la guerre à la France.
jeudi 18 mars
Les troupes russes du général Friedrich Karl von Tettenborn occupent Hambourg.
fin mars
Napoléon sait que Murat est prêt à le trahir pour l'Autriche.
en mars
Dissolution de la Confédération du Rhin.
vendredi 2 avril
Bataille de Lüneburg : défaite française en Basse-Saxe devant les Prussiens et les Russes.
samedi 3 avril
Sénatus-consulte créant le corps de cavalerie des Gardes d’honneur, comprenant un effectif de 10 000 hommes. Il est composé de jeunes gens riches qui doivent s’habiller, s’équiper et se monter à leurs frais.
mardi 6 avril
Création au Grand Opéra de Paris de l’opéra en trois actes Les Abencérages ou L’Etendard de Grenade, du compositeur italien Luigi Cherubini.
jeudi 15 avril
Réception à l’Académie française du dramaturge breton Alexandre Duval, élu six mois plus tôt, par Regnaud de Saint-Jean.
dimanche 18 avril
Dimanche de Pâques.
vendredi 23 avril
Le général Pierre-Dominique Garnier est nommé commandant supérieur des provinces illyriennes. Il réside à Laybach [aujourd’hui Ljubljana, en Slovénie].
en avril
Offensive française vers Dresde.
Manquant de troupes, l’empereur appelle 90 000 gardes nationaux, classés en cohortes, à la défense des côtes, des arsenaux, des places fortes.
samedi 1er mai
Le maréchal de France Bessières, duc d’Istrie, est tué par un boulet, au village de Rippach (Saxe). Il avait 45 ans.
dimanche 2 mai
Première grande bataille de la campagne d’Allemagne. A la tête de 78 000 hommes, Napoléon Ier et les maréchaux Ney, Oudinot et Marmont battent les 93 000 Russes et Autrichiens des généraux Blücher et Wittgenstein à Großgörschen [aujourd’hui dans la ville de Lützen], au sud-ouest de Leipzig. Les vaincus déplorent entre 12 000 et 20 000 morts et blessés, les vainqueurs 2 757 tués et 16 989 blessés. Le général prussien Gerhard von Scharnhorst a été grièvement blessé au genou (il succombera le 28 juin).
mardi 11 mai
Offensive anglaise de Wellington avec 80 000 hommes en Espagne.
jeudi 20 mai
Début de la bataille de Bautzen. Les 180 000 soldats français et alliés de Napoléon Ier attaquent les 100 000 Russo-Prussiens des généraux Blücher et Wittgenstein à 60 km à l’est de Dresde.
Panique à la Bourse de Paris. Méfiants vis-à-vis de l'Empire, les financiers s'inquiètent des mesures économiques prises pour financer la campagne de guerre.
vendredi 21 mai
Victoire française à la bataille de Bautzen. Les forces russo-prussiennes doivent se retirer après avoir perdu 20 000 hommes, tués ou blessés. Les vainqueurs déplorent des pertes équivalentes.
samedi 22 mai
Ami personnel de l’empereur, le général Michel Duroc, duc de Frioul, succombe à la blessure infligée par un boulet de canon à la bataille de Bautzen. Il avait 41 ans.
samedi 29 mai
Menacés par les Français, les Russo-Prussiens repassent l'Oder.
Deux mois après la demande faite par Napoléon Ier, la ligne de télégraphe aérien (système Chappe) reliant Metz à Mayence est mise en service. Sa construction a coûté 105 000 francs.
dimanche 30 mai
Le port de Hambourg, occupé par les Russes de Friedrich Karl von Tettenborn depuis le 18 mars, est repris par les forces françaises du maréchal français Davout qui y établit son quartier général (la ville restera française jusqu’en mai 1814).
jeudi 3 juin
Murat fait alliance avec Lord Bentick, commandant des troupes britanniques en Sicile.
vendredi 4 juin
Armistice de Pleiwitz : cessez-le-feu pour une durée de 40 jours.
Les Britanniques s’emparent de Valladolid (Espagne).
dimanche 6 juin
Le général Guillaume Dode de la Brunerie commande le génie du corps d’observation de Mayence.
dimanche 13 juin
A l’issue d’une longue et âpre résistance, les forces françaises se retirent du château de Burgos, assiégé par les forces anglo-portugaises. En partant, ils font sauter la forteresse sans laisser le temps aux derniers soldats d’évacuer. Plus de 200 Français sont tués.
jeudi 17 juin
L’unité de volontaires (corps franc) Lützowsche Freikorps commandée par le major prussien Adolf von Lützow est quasiment anéantie près de Leipzig par les troupes françaises. 150 hommes sont capturés et traités comme des brigands et non des prisonniers de guerre. Gravement blessé, Lützow est parvenu à s’enfuir.
lundi 21 juin
Les 78 000 soldats et 100 canons anglais, espagnols et portugais des généraux Wellington et Miguel de Alava remportent une victoire décisive sur les 58 000 Français et 150 canons du maréchal Jourdan et Joseph Bonaparte à Vitoria, au Pays basque espagnol, à 65 km au sud de Bilbao. Les vaincus déplorent 7 500 tués, blessés et prisonniers et la perte de toute son artillerie, les vainqueurs 5 000 morts ou blessés. Avec cette défaite, l’Espagne est perdue pour les Français.
samedi 26 juin
Décès de l’Académicien, dramaturge, poète et critique Jean-François Cailhava, à l’âge de 82 ans.
vendredi 9 juillet
Décès de l’évêque de Nantes Mgr Jean-Baptiste Duvoisin, à l’âge de 68 ans.
lundi 12 juillet
Congrès de Prague : Metternich décide l'empereur d'Autriche à se déclarer contre Napoléon.
vendredi 16 juillet
Le maréchal Davout est nommé commandant en chef du 13e corps de la Grande Armée.
jeudi 29 juillet
Le général Mouton devient aide de camp major de la garde impériale.
mercredi 4 août
Murat, sur le point de trahir, rejoint Napoléon à Dresde.
jeudi 5 août
L’historien Joseph François Michaud est nommé à l’Académie française (son discours de réception est ajourné).
jeudi 12 août
Après l’expiration de l’ultimatum adressé à Napoléon Ier, le ministre autrichien des Affaires étrangères, le comte Klemens Wenzel von Metternich, dissout le Congrès de la paix de Prague et déclare la guerre à la France (déjà engagée contre la Russie, la Prusse et la Grande-Bretagne). Les effectifs alliés contre l’Empire français atteignent maintenant un million d'hommes.
samedi 14 août
Le maréchal Murat rejoint Napoléon Ier à Dresde.
jeudi 19 août
Napoléon Ier est à Zittau.
vendredi 20 août
Napoléon Ier quitte Zittau pour se rendre à Lauban [Lubań, Silésie polonaise] pour agir contre l’armée de Blücher. Le deuxième corps du maréchal Victor demeure à Zittau.
lundi 23 août
Bataille de Grossbeeren : au sud de Berlin, le maréchal français Oudinot est vaincu par les Prussiens et les Suédois du prince couronné Charles Jean (ancien maréchal de France Bernadotte !).
jeudi 26 août
Les 114 000 Prussiens et Russes du maréchal Blücher battent les 102 000 Français du maréchal MacDonald à Katzbach, près de Liegnitz [aujourd’hui Legnica, Silésie polonaise].
du jeudi 26 au vendredi 27 août
Victoire française de Dresde : Napoléon bat les Autrichiens, Prussiens et Russes. 27 000 coalisés sont tués, 12 000 sont fait prisonniers. Le général Mouton est fait prisonnier. Le général Moreau, qui combattait dans le rang des Alliés, a les deux jambes arrachées par un boulet.
du dimanche 29 au lundi 30 août
Bataille de Kulm, en Bohême : défaite française devant la coalition prusso-russo-autrichienne. Trois généraux français (Haxo [blessé], Vandamme et Guiot), ainsi que le sous-lieutenant Jean Vaillant (aide de camp du général Haxo et futur maréchal de France) sont fait prisonniers.
mardi 31 août
Wellington s’empare de Saint-Sébastien, au Pays basque espagnol.
jeudi 2 septembre
Le général Victor Moreau succombe à ses blessures à Laun, en Bohême. Il avait 50 ans.
lundi 6 septembre
Bataille de Dennewitz : commandés par le maréchal de France Michel Ney, l’armée française et ses alliés saxons (entre 45 000 et 70 000 hommes, 200 canons) sont sévèrement battus par les coalisés prussiens, russes et suédois (entre 80 000 et 85 000 hommes, 150 canons), sous les ordres de Friedrich von Bülow, Bogislav Friedrich Emanuel von Tauentzien et Jean-Baptiste Bernadotte à 70 kilomètres au sud-ouest de Berlin. Les vaincus déplorent 6 500 tués ou blessés, 13 500 prisonniers et 53 canons perdus, les vainqueurs 9 000 tués ou blessés et 2 000 prisonniers. Cette défaite empêche Napoléon d’avancer vers Berlin.
jeudi 16 septembre
Bataille de la Göhrde. Sous les ordres du général autrichien Ludwig von Wallmoden, un corps de l’armée du Nord des coalisés (12 200 Prussiens, Russes, Britanniques, Hanovriens, 38 canons) a battu un détachement français de l’armée de Hambourg (3 080 hommes, 6 canons) commandé par le général Pécheux dans la lande de Göhrde, à 90 km au sud-est de Hambourg [aujourd’hui en Basse-Saxe]. Les vaincus déplorent la perte de 1 500 à 2 500 hommes et toute leur artillerie, les vainqueurs entre 558 et 1 100.
mardi 21 septembre
Décret appelant 300 000 jeunes Français sous les drapeaux.
mardi 28 septembre
L’ancien chef chouan Bourmont, rallié à Napoléon (1807) et futur maréchal de France, est nommé général de brigade.
vendredi 1er octobre
Suite au retrait des troupes françaises du roi Jérôme Bonaparte, le général de cavalerie russe Alexandre Tchernychev proclame à Kassel la dissolution du royaume de Westphalie.
dimanche 3 octobre
Bataille de Wartenburg (Kemberg) : à 60 km au nord-est de Leipzig, un corps prussien de l’armée de Silésie commandée par le général Yorck (16 000 hommes environ) parvient à franchir l’Elbe après avoir enfoncé les positions françaises du général Bertrand (14 000 soldats). Les Français déplorent entre 1 000 morts et 1 200 morts et blessés et 1 000 prisonniers, les Prussiens 1 600 tués et blessés. Cette défaite va contraindre Napoléon à avancer vers l’ouest de Dresde en direction de Leipzig afin de sécuriser son flanc nord en Saxe.
mercredi 6 octobre
Murat est de nouveau contacté par un émissaire de l'empereur d'Autriche.
vendredi 8 octobre
L’armée anglaise de Wellington traverse la Bidassoa et pénètre en France.
Le prince Karl Philipp von Wrede, commandant de l'armée bavaroise, s’allie aux Autrichiens, représentés par Louis Ier, par la signature du traité de Ried : en échange de la garantie du maintien de son statut d’Etat souverain et indépendant, la Bavière accepte d’abandonner la Confédération du Rhin et de rejoindre la sixième coalition contre Napoléon.
jeudi 14 octobre
La Bavière déclare formellement la guerre à la France.
Promulgation d’un sénatus-consulte précisant qu’aucun traité de paix ne sera conclu par la France la Suède tant que les Suédois n’auront pas renoncé à la possession de l’île de Guadeloupe, cédée par Londres à Stockholm en mars dernier.
samedi 16 octobre
Début de la bataille de Leipzig (bataille des Nations) : Napoléon (185 000 soldats) contre les 300 000 Russes, Autrichiens et Prussiens auxquels se sont joints les Suédois de Bernadotte. L’héroïsme du général polonais Joseph-Antoine Poniatowski lui vaut d’être nommé maréchal d’Empire sur le champ de bataille.
du lundi 18 au mardi 19 octobre
Napoléon perd la bataille de Leipzig : 20 000 Français sont tués, 38 000 prisonniers (dont le général Lauriston). L'anéantissement total est évité grâce au général Antoine Drouot, chef de l'artillerie, mais l'Allemagne est définitivement perdue pour la France. Le général Rochambeau a été tué dans la bataille.
mardi 19 octobre
Le prince Joseph Poniatowski (50 ans), tout récemment promu maréchal de France, se noie dans l’Elster.
mercredi 20 octobre
Abdication de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie.
vendredi 22 octobre
Le général prussien Leopold Wilhelm von Dobschütz met le siège devant la puissante forteresse saxonne de Wittemberg, située sur l’Elbe et défendue par une garnison française sous les ordres du général Jean François Cornu de La Poype.
samedi 23 octobre
Les troupes françaises évacuent l'Allemagne.
dimanche 24 octobre
A Erfurt, Murat prend congé de l'empereur afin d'aller défendre son royaume de Naples.
samedi 30 octobre
Victoire de Hanau contre les Bavarois du prince von Wrede : 45 000 Français repassent le Rhin.
en octobre
Dans le nord de l'Espagne, les forces de Wellington s’emparent de Pampelune.
samedi 6 novembre
La défaite de Leipzig agite la Hollande, qui supporte mal la tutelle française. Lebrun, gouverneur de la Hollande, se réfugie à Utrecht. C'est le signal de la révolte.
jeudi 11 novembre
Echauffourées entre la population de Sète et la maréchaussée.
samedi 13 novembre
Le marquis Armand de Caulaincourt devient ministre des Relations extérieures.
lundi 15 novembre
Amsterdam est à son tour touchée par la révolte hollandaise. Les Hollandais rappellent Guillaume d'Orange.
dimanche 21 novembre
Murat réunit 65 000 hommes à Naples et marche vers l'Italie du Nord, en fait contre les Français.
lundi 22 novembre
3 000 conscrits rassemblés à Hazebrouck, dans les Flandres françaises, se révoltent contre Napoléon Ier
mardi 23 novembre
Création à l’Opéra de Paris de Nina ou la Folle par amour, ballet-pantomime de Louis Milon, sur une musique de Louis Persuis, d’après l’opéra-comique de Marsollier et Dalayrac. L’œuvre a pour principaux interprètes Emilie Bigottini, L. Milon et Mérante. C’est un grand succès.
mardi 30 novembre
Fouché arrive à Naples, porteur d'un message de l’empereur pour Murat.
en novembre
Frédéric II de Wurtemberg se retourne contre Napoléon.
du jeudi 9 au lundi 13 décembre
Combats désespérés entre Français et Britanniques dans les environs de Bayonne : bataille de Saint-Pierre-d’Irube.
samedi 11 décembre
Traité signé au château de Valençay (près de Châteauroux), par lequel Napoléon rend l’Espagne à Ferdinand VII.
mardi 28 décembre
Le député Joseph Lainé provoque la colère de Napoléon en parlant « paix » et de « liberté » dans son rapport. L’empereur le traite de « méchant homme » et de « factieux vendu au gouvernement anglais ».
mercredi 29 décembre
Fin de la « médiation » de Napoléon en Suisse.
jeudi 30 décembre
Les Autrichiens occupent Genève (Suisse).
vendredi 31 décembre
La municipalité parisienne envisageant le prolongement de la rue d’Ulm, la famille Hugo est contrainte de quitter leur paradis de l’impasse des Feuillantines pour s’installer au numéro 2 de la rue des Vieilles-Thuileries (actuellement rue du Cherche-Midi). Le jeune Victor Hugo n’a que 11 ans.
Le duc de Cadore, ministre et grand chancelier de l’ordre de la Réunion, signe le décret interdisant le travail des les mines aux enfants âgés de moins de 10 ans (la fin de l’Empire empêchera son application avant des décennies).
Le général Jean-Isidor Harispe (futur maréchal de France) est nommé comte d’Empire (il était baron depuis 1808).
mercredi 6 janvier
Le Danemark reste le dernier allié de Napoléon Ier en Europe : le roi Frederik VI a répondu positivement à une demande de l’empereur de maintenir son alliance avec la France.
lundi 11 janvier
Le Loiret fournit 2 051 hommes aux armées de Napoléon.
dimanche 17 janvier
Murat, à qui l'empereur a confié les restes de la Grande Armée, prétexte une maladie pour quitter celle-ci et rejoindre son royaume de Naples. Le prince Eugène commande le reste de la Grande Armée.
jeudi 21 janvier
Le général d’Ornano est nommé colonel des dragons de la garde impériale.
lundi 25 janvier
Pseudo-concordat de Fontainebleau entre Napoléon et Pie VII, récusé par le pape.
jeudi 28 janvier
Le général Guillaume Dode de la Brunerie commande le génie du corps d’observation sur l’Elbe.
dimanche 7 février
Action navale opposant près des îles de Loos, au large de la Guinée, la frégate française Aréthuse (44 canons, commandée par Pierre Bouvet) à la frégate anglaise HMS Amelia (38 canons, Frederick Paul Irby). La canonnade a duré quatre heures, entre 19 et 23 h, ne s’achevant qu’avec l’arrivée d’un important brouillard qui met fin au combat. Chaque camp revendique d’avoir fait fuir l’autre. Les Français déplorent 20 tués et entre 88 et 98 blessés, les Britanniques 46 tués et 44 blessés (dont le commandant).
lundi 8 février
Napoléon décerne au maréchal Ney le titre de prince de la Moskova.
Décès de Mme Reubell (figure de la révolution française).
mercredi 24 février
Une insurrection anti-française éclate à Hambourg (elle se répandra rapidement sur toute la côte allemande s’étirant entre la Weser et Lübeck).
samedi 27 février
Création à l’Opéra-Comique (salle Feydeau) du Séjour militaire, un opéra comique en un acte de Daniel François Auber, sur un livret de Jean-Nicolas Bouilly et Emanuel Mercier-Dupaty.
dimanche 28 février
Traité de Kalisz [aujourd’hui en Pologne, entre Wroclaw et Lodz] : alliée forcée de Napoléon Ier pendant la campagne de Russie, la Prusse bascule dans la coalition anti-française en concluant une alliance avec la Russie. Le tsar Alexandre Ier et le roi Frédéric-Guillaume III s’engagent à ne pas conclure de paix séparée tant que l’Europe n’aura pas été libérée de la domination française. La Prusse accepte de renoncer aux territoires acquis lors des partages de la Pologne (hormis la Pomérélie et la Posnanie) au profit de la Russie. En échange, les Prussiens sont autorisés à s’emparer des régions qui seront reprises aux Français dans le nord-ouest de l'Allemagne à l'exception du royaume de Hanovre, qui serait restitué au Royaume-Uni. La Russie fournira à l'alliance une armée de 150 000 hommes et la Prusse de 80 000.
mercredi 3 mars
Pour s’assurer l’alliance suédoise, Londres signe un traité avec le nouveau prince héritier de Suède, l’ancien maréchal français Bernadotte. En dédommagement de l’effort de guerre que fourniront les Suédois et de la perte des anciens titres du prince, les Britanniques cèdent l’île antillaise de la Guadeloupe, conquise en 1810 (les Suédois n’auront pas le temps de s’installer avant la chute de Napoléon Ier).
dimanche 7 mars
Les armées russes (Pierre Wittgenstein) et prussiennes (Yorck von Wartenburg) entrent dans Berlin.
samedi 13 mars
La Suède rejoint la grande alliance contre Napoléon.
Couvrant la retraite de la Grande Armée en Saxe, le maréchal Davout détruit par le feu le pont permettant de franchir l’Elbe à Meissen.
mardi 16 mars
Conformément à la convention de Tauroggen conclue le 30 décembre 1812 avec la Russie, la Prusse déclare officiellement la guerre à la France.
jeudi 18 mars
Les troupes russes du général Friedrich Karl von Tettenborn occupent Hambourg.
fin mars
Napoléon sait que Murat est prêt à le trahir pour l'Autriche.
en mars
Dissolution de la Confédération du Rhin.
vendredi 2 avril
Bataille de Lüneburg : défaite française en Basse-Saxe devant les Prussiens et les Russes.
samedi 3 avril
Sénatus-consulte créant le corps de cavalerie des Gardes d’honneur, comprenant un effectif de 10 000 hommes. Il est composé de jeunes gens riches qui doivent s’habiller, s’équiper et se monter à leurs frais.
mardi 6 avril
Création au Grand Opéra de Paris de l’opéra en trois actes Les Abencérages ou L’Etendard de Grenade, du compositeur italien Luigi Cherubini.
jeudi 15 avril
Réception à l’Académie française du dramaturge breton Alexandre Duval, élu six mois plus tôt, par Regnaud de Saint-Jean.
dimanche 18 avril
Dimanche de Pâques.
vendredi 23 avril
Le général Pierre-Dominique Garnier est nommé commandant supérieur des provinces illyriennes. Il réside à Laybach [aujourd’hui Ljubljana, en Slovénie].
en avril
Offensive française vers Dresde.
Manquant de troupes, l’empereur appelle 90 000 gardes nationaux, classés en cohortes, à la défense des côtes, des arsenaux, des places fortes.
samedi 1er mai
Le maréchal de France Bessières, duc d’Istrie, est tué par un boulet, au village de Rippach (Saxe). Il avait 45 ans.
dimanche 2 mai
Première grande bataille de la campagne d’Allemagne. A la tête de 78 000 hommes, Napoléon Ier et les maréchaux Ney, Oudinot et Marmont battent les 93 000 Russes et Autrichiens des généraux Blücher et Wittgenstein à Großgörschen [aujourd’hui dans la ville de Lützen], au sud-ouest de Leipzig. Les vaincus déplorent entre 12 000 et 20 000 morts et blessés, les vainqueurs 2 757 tués et 16 989 blessés. Le général prussien Gerhard von Scharnhorst a été grièvement blessé au genou (il succombera le 28 juin).
mardi 11 mai
Offensive anglaise de Wellington avec 80 000 hommes en Espagne.
jeudi 20 mai
Début de la bataille de Bautzen. Les 180 000 soldats français et alliés de Napoléon Ier attaquent les 100 000 Russo-Prussiens des généraux Blücher et Wittgenstein à 60 km à l’est de Dresde.
Panique à la Bourse de Paris. Méfiants vis-à-vis de l'Empire, les financiers s'inquiètent des mesures économiques prises pour financer la campagne de guerre.
vendredi 21 mai
Victoire française à la bataille de Bautzen. Les forces russo-prussiennes doivent se retirer après avoir perdu 20 000 hommes, tués ou blessés. Les vainqueurs déplorent des pertes équivalentes.
samedi 22 mai
Ami personnel de l’empereur, le général Michel Duroc, duc de Frioul, succombe à la blessure infligée par un boulet de canon à la bataille de Bautzen. Il avait 41 ans.
samedi 29 mai
Menacés par les Français, les Russo-Prussiens repassent l'Oder.
Deux mois après la demande faite par Napoléon Ier, la ligne de télégraphe aérien (système Chappe) reliant Metz à Mayence est mise en service. Sa construction a coûté 105 000 francs.
dimanche 30 mai
Le port de Hambourg, occupé par les Russes de Friedrich Karl von Tettenborn depuis le 18 mars, est repris par les forces françaises du maréchal français Davout qui y établit son quartier général (la ville restera française jusqu’en mai 1814).
jeudi 3 juin
Murat fait alliance avec Lord Bentick, commandant des troupes britanniques en Sicile.
vendredi 4 juin
Armistice de Pleiwitz : cessez-le-feu pour une durée de 40 jours.
Les Britanniques s’emparent de Valladolid (Espagne).
dimanche 6 juin
Le général Guillaume Dode de la Brunerie commande le génie du corps d’observation de Mayence.
dimanche 13 juin
A l’issue d’une longue et âpre résistance, les forces françaises se retirent du château de Burgos, assiégé par les forces anglo-portugaises. En partant, ils font sauter la forteresse sans laisser le temps aux derniers soldats d’évacuer. Plus de 200 Français sont tués.
jeudi 17 juin
L’unité de volontaires (corps franc) Lützowsche Freikorps commandée par le major prussien Adolf von Lützow est quasiment anéantie près de Leipzig par les troupes françaises. 150 hommes sont capturés et traités comme des brigands et non des prisonniers de guerre. Gravement blessé, Lützow est parvenu à s’enfuir.
lundi 21 juin
Les 78 000 soldats et 100 canons anglais, espagnols et portugais des généraux Wellington et Miguel de Alava remportent une victoire décisive sur les 58 000 Français et 150 canons du maréchal Jourdan et Joseph Bonaparte à Vitoria, au Pays basque espagnol, à 65 km au sud de Bilbao. Les vaincus déplorent 7 500 tués, blessés et prisonniers et la perte de toute son artillerie, les vainqueurs 5 000 morts ou blessés. Avec cette défaite, l’Espagne est perdue pour les Français.
samedi 26 juin
Décès de l’Académicien, dramaturge, poète et critique Jean-François Cailhava, à l’âge de 82 ans.
vendredi 9 juillet
Décès de l’évêque de Nantes Mgr Jean-Baptiste Duvoisin, à l’âge de 68 ans.
lundi 12 juillet
Congrès de Prague : Metternich décide l'empereur d'Autriche à se déclarer contre Napoléon.
vendredi 16 juillet
Le maréchal Davout est nommé commandant en chef du 13e corps de la Grande Armée.
jeudi 29 juillet
Le général Mouton devient aide de camp major de la garde impériale.
mercredi 4 août
Murat, sur le point de trahir, rejoint Napoléon à Dresde.
jeudi 5 août
L’historien Joseph François Michaud est nommé à l’Académie française (son discours de réception est ajourné).
jeudi 12 août
Après l’expiration de l’ultimatum adressé à Napoléon Ier, le ministre autrichien des Affaires étrangères, le comte Klemens Wenzel von Metternich, dissout le Congrès de la paix de Prague et déclare la guerre à la France (déjà engagée contre la Russie, la Prusse et la Grande-Bretagne). Les effectifs alliés contre l’Empire français atteignent maintenant un million d'hommes.
samedi 14 août
Le maréchal Murat rejoint Napoléon Ier à Dresde.
jeudi 19 août
Napoléon Ier est à Zittau.
vendredi 20 août
Napoléon Ier quitte Zittau pour se rendre à Lauban [Lubań, Silésie polonaise] pour agir contre l’armée de Blücher. Le deuxième corps du maréchal Victor demeure à Zittau.
lundi 23 août
Bataille de Grossbeeren : au sud de Berlin, le maréchal français Oudinot est vaincu par les Prussiens et les Suédois du prince couronné Charles Jean (ancien maréchal de France Bernadotte !).
jeudi 26 août
Les 114 000 Prussiens et Russes du maréchal Blücher battent les 102 000 Français du maréchal MacDonald à Katzbach, près de Liegnitz [aujourd’hui Legnica, Silésie polonaise].
du jeudi 26 au vendredi 27 août
Victoire française de Dresde : Napoléon bat les Autrichiens, Prussiens et Russes. 27 000 coalisés sont tués, 12 000 sont fait prisonniers. Le général Mouton est fait prisonnier. Le général Moreau, qui combattait dans le rang des Alliés, a les deux jambes arrachées par un boulet.
du dimanche 29 au lundi 30 août
Bataille de Kulm, en Bohême : défaite française devant la coalition prusso-russo-autrichienne. Trois généraux français (Haxo [blessé], Vandamme et Guiot), ainsi que le sous-lieutenant Jean Vaillant (aide de camp du général Haxo et futur maréchal de France) sont fait prisonniers.
mardi 31 août
Wellington s’empare de Saint-Sébastien, au Pays basque espagnol.
jeudi 2 septembre
Le général Victor Moreau succombe à ses blessures à Laun, en Bohême. Il avait 50 ans.
lundi 6 septembre
Bataille de Dennewitz : commandés par le maréchal de France Michel Ney, l’armée française et ses alliés saxons (entre 45 000 et 70 000 hommes, 200 canons) sont sévèrement battus par les coalisés prussiens, russes et suédois (entre 80 000 et 85 000 hommes, 150 canons), sous les ordres de Friedrich von Bülow, Bogislav Friedrich Emanuel von Tauentzien et Jean-Baptiste Bernadotte à 70 kilomètres au sud-ouest de Berlin. Les vaincus déplorent 6 500 tués ou blessés, 13 500 prisonniers et 53 canons perdus, les vainqueurs 9 000 tués ou blessés et 2 000 prisonniers. Cette défaite empêche Napoléon d’avancer vers Berlin.
jeudi 16 septembre
Bataille de la Göhrde. Sous les ordres du général autrichien Ludwig von Wallmoden, un corps de l’armée du Nord des coalisés (12 200 Prussiens, Russes, Britanniques, Hanovriens, 38 canons) a battu un détachement français de l’armée de Hambourg (3 080 hommes, 6 canons) commandé par le général Pécheux dans la lande de Göhrde, à 90 km au sud-est de Hambourg [aujourd’hui en Basse-Saxe]. Les vaincus déplorent la perte de 1 500 à 2 500 hommes et toute leur artillerie, les vainqueurs entre 558 et 1 100.
mardi 21 septembre
Décret appelant 300 000 jeunes Français sous les drapeaux.
mardi 28 septembre
L’ancien chef chouan Bourmont, rallié à Napoléon (1807) et futur maréchal de France, est nommé général de brigade.
vendredi 1er octobre
Suite au retrait des troupes françaises du roi Jérôme Bonaparte, le général de cavalerie russe Alexandre Tchernychev proclame à Kassel la dissolution du royaume de Westphalie.
dimanche 3 octobre
Bataille de Wartenburg (Kemberg) : à 60 km au nord-est de Leipzig, un corps prussien de l’armée de Silésie commandée par le général Yorck (16 000 hommes environ) parvient à franchir l’Elbe après avoir enfoncé les positions françaises du général Bertrand (14 000 soldats). Les Français déplorent entre 1 000 morts et 1 200 morts et blessés et 1 000 prisonniers, les Prussiens 1 600 tués et blessés. Cette défaite va contraindre Napoléon à avancer vers l’ouest de Dresde en direction de Leipzig afin de sécuriser son flanc nord en Saxe.
mercredi 6 octobre
Murat est de nouveau contacté par un émissaire de l'empereur d'Autriche.
vendredi 8 octobre
L’armée anglaise de Wellington traverse la Bidassoa et pénètre en France.
Le prince Karl Philipp von Wrede, commandant de l'armée bavaroise, s’allie aux Autrichiens, représentés par Louis Ier, par la signature du traité de Ried : en échange de la garantie du maintien de son statut d’Etat souverain et indépendant, la Bavière accepte d’abandonner la Confédération du Rhin et de rejoindre la sixième coalition contre Napoléon.
jeudi 14 octobre
La Bavière déclare formellement la guerre à la France.
Promulgation d’un sénatus-consulte précisant qu’aucun traité de paix ne sera conclu par la France la Suède tant que les Suédois n’auront pas renoncé à la possession de l’île de Guadeloupe, cédée par Londres à Stockholm en mars dernier.
samedi 16 octobre
Début de la bataille de Leipzig (bataille des Nations) : Napoléon (185 000 soldats) contre les 300 000 Russes, Autrichiens et Prussiens auxquels se sont joints les Suédois de Bernadotte. L’héroïsme du général polonais Joseph-Antoine Poniatowski lui vaut d’être nommé maréchal d’Empire sur le champ de bataille.
du lundi 18 au mardi 19 octobre
Napoléon perd la bataille de Leipzig : 20 000 Français sont tués, 38 000 prisonniers (dont le général Lauriston). L'anéantissement total est évité grâce au général Antoine Drouot, chef de l'artillerie, mais l'Allemagne est définitivement perdue pour la France. Le général Rochambeau a été tué dans la bataille.
mardi 19 octobre
Le prince Joseph Poniatowski (50 ans), tout récemment promu maréchal de France, se noie dans l’Elster.
mercredi 20 octobre
Abdication de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie.
vendredi 22 octobre
Le général prussien Leopold Wilhelm von Dobschütz met le siège devant la puissante forteresse saxonne de Wittemberg, située sur l’Elbe et défendue par une garnison française sous les ordres du général Jean François Cornu de La Poype.
samedi 23 octobre
Les troupes françaises évacuent l'Allemagne.
dimanche 24 octobre
A Erfurt, Murat prend congé de l'empereur afin d'aller défendre son royaume de Naples.
samedi 30 octobre
Victoire de Hanau contre les Bavarois du prince von Wrede : 45 000 Français repassent le Rhin.
en octobre
Dans le nord de l'Espagne, les forces de Wellington s’emparent de Pampelune.
samedi 6 novembre
La défaite de Leipzig agite la Hollande, qui supporte mal la tutelle française. Lebrun, gouverneur de la Hollande, se réfugie à Utrecht. C'est le signal de la révolte.
jeudi 11 novembre
Echauffourées entre la population de Sète et la maréchaussée.
samedi 13 novembre
Le marquis Armand de Caulaincourt devient ministre des Relations extérieures.
lundi 15 novembre
Amsterdam est à son tour touchée par la révolte hollandaise. Les Hollandais rappellent Guillaume d'Orange.
dimanche 21 novembre
Murat réunit 65 000 hommes à Naples et marche vers l'Italie du Nord, en fait contre les Français.
lundi 22 novembre
3 000 conscrits rassemblés à Hazebrouck, dans les Flandres françaises, se révoltent contre Napoléon Ier
mardi 23 novembre
Création à l’Opéra de Paris de Nina ou la Folle par amour, ballet-pantomime de Louis Milon, sur une musique de Louis Persuis, d’après l’opéra-comique de Marsollier et Dalayrac. L’œuvre a pour principaux interprètes Emilie Bigottini, L. Milon et Mérante. C’est un grand succès.
mardi 30 novembre
Fouché arrive à Naples, porteur d'un message de l’empereur pour Murat.
en novembre
Frédéric II de Wurtemberg se retourne contre Napoléon.
du jeudi 9 au lundi 13 décembre
Combats désespérés entre Français et Britanniques dans les environs de Bayonne : bataille de Saint-Pierre-d’Irube.
samedi 11 décembre
Traité signé au château de Valençay (près de Châteauroux), par lequel Napoléon rend l’Espagne à Ferdinand VII.
mardi 28 décembre
Le député Joseph Lainé provoque la colère de Napoléon en parlant « paix » et de « liberté » dans son rapport. L’empereur le traite de « méchant homme » et de « factieux vendu au gouvernement anglais ».
mercredi 29 décembre
Fin de la « médiation » de Napoléon en Suisse.
jeudi 30 décembre
Les Autrichiens occupent Genève (Suisse).
vendredi 31 décembre
La municipalité parisienne envisageant le prolongement de la rue d’Ulm, la famille Hugo est contrainte de quitter leur paradis de l’impasse des Feuillantines pour s’installer au numéro 2 de la rue des Vieilles-Thuileries (actuellement rue du Cherche-Midi). Le jeune Victor Hugo n’a que 11 ans.